Depuis plus de deux cents ans, Figaro apparaît sur scène, prononçant ses phrases célèbres, et le public sympathise totalement avec lui. Le thème d'une personne intelligente et capable obligée de s'extirper de diverses situations dans lesquelles sa position involontaire la met est proche de beaucoup. C'est la première partie de la pièce de Beaumarchais. Si vous regardez plus profondément, il devient clair que le personnage principal ne veut pas recourir à la méchanceté pour atteindre ses objectifs. Il sert fidèlement son maître malgré le fait qu'il ait traîtreusement tendu un piège à son épouse. En conséquence, même le duel n'aura pas lieu, car Figaro pardonnera au fautif.
« Une folle journée ou les Noces de Figaro » - la jeunesse et la malice, les chants et les danses, le mal puni et la justice triomphante, la générosité des vainqueurs et le repentir des vaincus. Ce sont des remarques réfléchies, des monologues qu’on a envie d’apprendre par cœur et de l’amour qui imprègne chaque action. Cela laisse derrière lui un sourire – un peu triste, mais absolument lumineux.
Auteur! Auteur!
Il y a des premières particulièrement réussies, après quoi les acteurs ne sont pas libérés pendant longtemps et le public, debout, scande : « Auteur ! L'auteur! La pièce a été écrite par un homme très semblable au personnage principal - talentueux dans tout ce qu'il faisait. Il s'appelle Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. Malgré le préfixe « de », il n'était pas un noble. Ayant épousé une veuve qui possédait le domaine Beaumarchais, il ajouta un titre à son nom par souci de respectabilité. Ce n'est qu'à la fin de sa vie qu'il se verra attribuer un poste équivalent au rang de noblesse.
Comme beaucoup d'écrivains qui ont bien connu la vie, il parvient à œuvrer dans différents domaines : d'abord horloger, il améliore le mécanisme et devient courtisan. Il fut ensuite professeur de musique pour les filles du roi, devint son secrétaire, dirigea les affaires commerciales et fut plus d'une fois jeté en prison, d'où il sortit avec une autre œuvre. « Les Noces folles de Figaro » a mis cinq ans à être écrit et a été méthodiquement rejeté par la critique. Finalement, la première a eu lieu, le public a démoli toutes les barrières et a applaudi presque chaque réplique. C'était un grand succes.
Mais toutes les entreprises de Beaumarchais n'ont pas réussi. Face à la trahison, à l'inertie et à la soif de profit, Beaumarchais n'insiste pas de son côté. Il considérait qu'il était indigne de se salir dans des conflits de ce genre. Mais il pouvait de manière désintéressée défendre des idéaux élevés qui, grâce aux Lumières françaises, ont conduit à la révolution.
Figaro et le Comte
L'intrigue de la pièce tourne autour du mariage de Figaro, qui est le secrétaire du comte et l'a beaucoup aidé. Le premier récit du Figaro est Le Barbier de Séville, où Rosine est libérée et devient comtesse Almaviva. À la demande de son épouse, le comte aimant abolit le « droit de seigneur » féodal lors de la nuit de noces de la mariée, mais le regretta plus tard. Après trois ans de mariage, le comte accorde des faveurs à la servante de sa femme, dans l'intention d'en faire sa maîtresse. Suzanne se plaint au Figaro, qui trouve un substitut pour donner une leçon aux méchants.
La coutume honteuse existait réellement, humiliait les jeunes mariés et satisfaisait la convoitise des seigneurs féodaux. Cela dégoûte profondément Beaumarchais, et il accumule intrigues sur intrigues, laissant le comte dans le froid.
Comte et comtesse
La comtesse Rosina languit sans amour - son mari ne s'intéresse plus à elle. Il n'est pas surprenant qu'elle s'inquiète pour le page mûri - un jeune homme qui est son filleul. Il est négligent et met en colère le comte, qui menace de priver sa femme de sa liberté par méfiance. Le sort de Rosina est triste : d’une assignation à résidence, on peut finir dans une autre.
Lorsque le Comte embrasse sa femme, celle-ci fond littéralement dans ses bras. Et le comte, lorsqu'on lui demande s'il a cessé d'aimer la comtesse, répond qu'il l'aime. Beaumarchais, en vrai Français, le montre : l'amour est un art, il faut l'actualiser, le raviver sans cesse, sinon il deviendra une routine.
Ce personnage, « un garçon fringant et amoureux aux cheveux bouclés », est l’incarnation même de la jeunesse. Les sentiments pour une femme commencent tout juste à jouer en lui, il ne sait toujours pas se retenir, écrit de la mauvaise poésie, rêve d'Elle, même la vieille Marceline lui fait désirer. C'est à la fois drôle et accessible à tout le monde.
Enflammé par l'ambiance nuptiale qui règne dans la maison le jour du mariage de Figaro, il fait une bêtise. Les sentiments vous tournent la tête. Beaumarchais a pu parler au spectateur de ce que les pragmatiques appellent désormais les « poussées hormonales ». Regarder Cherubino de l'extérieur permet de comprendre l'importance de contrôler ses sentiments.
Marceline trop mûre
Marceline, la gouvernante du château, apparaît à première vue comme une vieille fille querelleuse. Ayant prêté de l'argent à Figaro, elle l'oblige à rédiger un reçu dans lequel, en cas de non-paiement, il devra l'épouser. Mais le prudent Figaro a mis l'encre au bon endroit, et maintenant leur différend doit être résolu par le tribunal.
Lors de la rencontre, il s'avère qu'elle est la propre mère de Figaro. Le mariage avec elle est annulé. Le secret de la paternité est immédiatement révélé : c'est le médecin. Les sentiments maternels prennent le dessus et la dette est annulée. Désormais, elle aide son fils pour tout. Le docteur Bartolo l'a également compris : exprimant son mécontentement à l'égard du séducteur, elle stigmatise tous les hommes malhonnêtes. Dans une société où les droits des femmes ne sont pas respectés, elle est l'exemple éclatant d'un destin brisé. Heureusement, le médecin l'épouse.
Figaro et Suzanne
Ce couple reste célibataire jusqu'au mariage. Par conséquent, les intentions sales du comte semblent encore plus dégoûtantes. Ses remarques désinvoltes sur l'adultère montrent son attitude envers la femme de chambre comme objet d'assouvissement de passions malsaines.
Suzanne n'aime pas Figaro parce qu'il est un brillant courtisan. Elle est pour lui une véritable assistante dans toutes les subtilités des relations diplomatiques avec les messieurs. Peut-être qu'elle est la seule à connaître son fiancé mieux que quiconque : intelligent, intelligent, impitoyable. Le clinquant extérieur disparaît lors du monologue de la pièce « Les Noces de Figaro ». C'est un véritable drame.
Au Théâtre de la Satire, Figaro était joué par A. Mironov. De tous les acteurs jouant ce rôle en russe, il est le plus profond. Son monologue de cinq minutes sur la musique de Mozart restera à jamais gravé dans les mémoires du public. Il est mort en disant cela.
Le procès est une farce et un spectacle pitoyable
Beaumarchais connaissait bien les cours françaises. Les positions n'étaient pas achetées par ceux qui connaissaient le droit, mais par ceux qui avaient plus d'argent. En conséquence, le juge rend un résumé : « Je ne sais pas quoi dire. » Une réponse digne d'un ignorant dans une affaire compliquée.
C'est une parodie où la satire tourne au mal. Il n'est pas étonnant que le public ait répondu par des applaudissements aux déclarations du Figaro ! Les temps nouveaux exigeaient une révision des principes judiciaires, et cela s'est rapidement produit.
Tous les événements à Beaumarchais se déroulent dans un délai de 24 heures. C'est vraiment une journée folle (ou le mariage de Figaro, qui est inextricablement lié, vu les nombreux obstacles). Voici le salut du châtiment du maladroit Chérubin, et le procès, et le mariage de Marcelina avec Bartolo, et le dénouement de l'intrigue avec la substitution de la mariée dans le jardin sombre. Le Figaro résout tous les problèmes par le droit, et si le droit est à double face, il exploite ce défaut.
Si vous n'avez pas encore vu cette représentation, allez au théâtre et regardez la représentation du Théâtre de la Satire dans l'enregistrement. Emmenez votre bien-aimé et cette soirée restera longtemps dans les mémoires.
La ruse et la capacité de veiller à ses propres intérêts dans une situation difficile ne sont pas les pires qualités. Cette vérité est régulièrement prouvée par Figaro, un serviteur dévoué qui sait ne pas perdre une place rentable et ne pas perdre une épouse à cause d'un différend avec le propriétaire. Un voyou intelligent ne se décourage pas et ne baisse pas le nez. L'homme croit que la chance est de son côté. Après tout, Figaro sait l’essentiel : plus un homme riche est important, plus il est facile de le tromper.
Histoire de la création
Le créateur du moqueur et du voyou agité était Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. Le dramaturge français a introduit un personnage haut en couleur dans une pièce intitulée « Le Barbier de Séville ou une vaine précaution ». Figaro n'amuse pas seulement le public, le héros comique est devenu le personnage central de la comédie.
L'auteur de la pièce a mis plusieurs de ses propres traits dans l'image du farceur. Figaro est sarcastique mais a une vision optimiste de la vie, tout comme celui qui a écrit Le Barbier de Séville. Après la pièce sensationnelle, Beaumarchais a créé une suite à la comédie - "Les Noces de Figaro".
La pièce a été jouée au théâtre alors que la France était dans un état pré-révolutionnaire. Les questions que Beaumarchais aborde en secret dans la deuxième partie de la comédie satirique sont claires pour tout le monde.
Figaro, représentant de la classe inférieure, trompe facilement les nobles et se moque des autorités. , qui a assisté à la première, a écrit à un ami proche :
"... C'était déjà une révolution en action..."
Les aventures du Figaro en Russie n’en furent pas moins réussies. La comédie était discutée dans les salons à la mode et lors des réceptions. Exploits of a Trickster est devenu un livre préféré :
« Si des idées noires vous viennent, ouvrez une bouteille de champagne ou relisez Les Noces de Figaro. »
Aussi populaire que soit devenue la deuxième partie sur le serviteur espagnol, la troisième pièce sur les aventures de Figaro s'est avérée être un échec. Le public n'acceptait pas le drame moralisateur en cinq actes, où le bien-aimé Figaro était devenu méconnaissable.
Pour ceux qui ont rencontré le serviteur moqueur, le héros restera un débauché malin qui a réussi partout :
"Je ferai tout, sois juste patient,
Et pas tous en même temps, messieurs !
Figaro... je suis là. Hé... Figaro... je suis là,
Figaro ici, Figaro ici, Figaro là..."
Biographie
Figaro est un orphelin qui, depuis son enfance, erre dans des maisons chères à la recherche de revenus. Pendant quelque temps, le héros servit à Madrid auprès du comte Almaviva. L’homme part ensuite en Andalousie pour travailler comme assistant vétérinaire dans un haras.
Au lieu de travailler, Figaro écrit des chansons d'amour, alors le vétérinaire licencie l'ouvrier paresseux. Ayant essayé de gagner de l'argent en écrivant et incapable de faire face à la concurrence, le héros retourne à Madrid. Aujourd'hui, Figaro est barbier et guérisseur ambulant.
Une rencontre fortuite avec un ancien employeur change la vie habituelle du héros. L'homme s'engage à aider le comte Almaviva à épouser Rosina. La jeune fille vit dans la maison d'un médecin local et est strictement gardée par un tuteur.
Ayant surmonté difficultés et obstacles, s'extirpant de situations absurdes et se moquant sans cesse des riches et de leurs caprices, Figaro réalise ses projets. Le comte est marié à la femme qu’il aime et l’ancienne servante d’Almaviva est à nouveau embauchée comme femme de ménage dans le domaine du noble.
Trois ans plus tard, Figaro envisage un mariage. L'élue du héros, Suzanne, sert la nouvelle comtesse. L'événement joyeux est sans cesse reporté, car le comte marié a des visées sur la charmante servante. De plus, le vieux pharmacien, que Figaro a trompé un jour, ne manque pas l'occasion de se venger du domestique.
Le vieil homme insiste sur le mariage de Figaro et de Marcelina, la vieille gouvernante à qui le joyeux garçon doit de l'argent. Un jeune page qui n'est pas indifférent à la comtesse se retrouve entraîné dans une situation compliquée. La comtesse elle-même n'hésite pas à donner une leçon à son mari bien-aimé.
La confusion est résolue d'une manière inattendue. Marceline reconnaît le joyeux garçon comme son propre fils, perdu depuis de nombreuses années. Le père de Figaro s'avère être un vieux médecin, ancien tuteur de Rosina. La comtesse retombe amoureuse de son mari volage. Et Figaro et Suzanne reçoivent une dot importante pour avoir aidé les époux à résoudre leurs problèmes et à conserver leur dignité.
Malgré une série de situations désagréables, le Figaro ne quitte pas le compte. Un homme reçoit le poste de valet de chambre sous Almaviva. Déjà un vieux serviteur, ayant oublié ses griefs, défend la paix dans la famille du noble. Pour la tranquillité des propriétaires, le Figaro dénonce la jeune secrétaire d'Almaviva, qui envisage de divorcer des époux et de prendre possession des biens familiaux.
C’est ainsi que les caractéristiques du héros changent soudainement. De bouffon et farceur satirique, Figaro se transforme en chien dévoué qui a oublié les insultes et l'humiliation. Bien que les spécialistes de la littérature voient un sous-texte différent dans la transformation de l’homme. Peut-être Figaro avait-il enfin trouvé la famille dont il avait besoin.
Adaptations et productions cinématographiques
La première production du Barbier de Séville eut lieu en 1775. Le rôle de Figaro a été attribué à l'acteur français Préville. En fait, l’artiste a créé une image à partir de laquelle d’autres interprètes se sont ensuite basés. Le Figaro suivant fut Jean-Joseph Dazencourt. L'artiste a fidèlement transmis l'idée de Beaumarchais, c'est pourquoi la deuxième production de la pièce est reconnue par l'écrivain comme la meilleure.
En Russie, la pièce « Les Noces de Figaro » a été projetée pour la première fois. Ils revinrent à la production en 1927. L'image du Figaro s'incarne sur scène. Le metteur en scène de la pièce est . Il a fallu un an et demi pour répéter et confectionner les costumes.
Mais la comédie a acquis une renommée dans toute l'Union grâce à la version télévisée de la pièce en 1974. , qui a joué le rôle principal dans l'adaptation cinématographique, a joué le rôle de Figaro sur scène pendant 18 ans. L'artiste a été enterré dans le costume d'un personnage de comédie.
Le rôle du grand voyou ornait le portefeuille des autres.
L'opéra « Les Noces de Figaro » n'est pas moins célèbre. Le compositeur s'est inspiré du livret de Lorenz da Ponte pour créer cette œuvre. La première eut lieu en mai 1786. Des interprétations de l'opéra peuvent être entendues dans les théâtres du monde entier.
L'une des partitions les plus jouées en Russie était l'opéra Le Barbier de Séville. Les personnages sont restés inchangés, tout comme toute l'intrigue de la comédie. Le compositeur a écrit la musique du livret en seulement 20 jours. Le rôle du domestique et du proxénète a été interprété par Luigi Zamboni, Lev Obraztsov, Andrey Baturkin et d'autres.
- L'ancien sens du mot « figaro » est une veste courte ajustée. Après la sortie de la comédie de Beaumarchais, ce terme fut utilisé pour désigner un intermédiaire dans les amours. Une autre signification est barbier (coiffeur).
- Un chaton ayant appartenu à Minnie Mouse porte le nom du célèbre filou. Le principal ennemi de l'homme rusé était le chien Pluton.
- En France, il existe un journal qui s'appelle Le Figaro. C'est le quotidien le plus ancien.
- Figaro a été mentionné pour la première fois dans la pièce de Beaumarchais, Le Sacritan. Le héros n'apparaît sur scène qu'une seule fois. La comédie est passée inaperçue auprès du public.
Citations
« La médiocrité slave est celle qui réussit tout ! »
« La jalousie est l’enfant déraisonnable de l’orgueil ou un accès de folie violente. Et si jamais Suzanne me trompe, je lui pardonne d'avance : après tout, il lui faudra tellement travailler pour ça... »
"Et c'est toujours comme ça dans la vie : nous essayons, faisons des projets, nous préparons à une chose, mais le destin nous présente quelque chose de complètement différent."
« Le temps est un honnête homme, comme disent les Italiens, et ils disent toujours la vérité. Le temps me montrera qui me souhaite du mal et qui me souhaite du bien.
« Battre une personne, puis, en même temps, être en colère contre elle, c'est un trait véritablement féminin !
Les Noces de Figaro
Un opéra en quatre actes de Wolfgang Amadeus Mozart sur un livret (en italien) de Lorenzo Da Ponte, d'après la comédie du même nom de Pierre Auguste de Beaumarchais.
Personnages:
COMTE ALMAVIVA (baryton)
FIGARO, son valet (baryton)
COMTESSE ALMAVIVA (Rosina) (soprano)
SUZANNA, sa servante et fiancée Figaro (soprano)
DR BARTOLO (basse)
MARCELINA, sa gouvernante (soprano)
CHERUBIN, page (mezzo-soprano)
DON BASILIO, professeur de chant (ténor)
ANTONIO, jardinier (basse)
BARBARINA, sa fille (soprano)
DON CURCIO, juge (ténor)
Époque d'action : XVIIIe siècle.
Lieu : près de Séville. Première représentation : Vienne, Burgtheater, 1er mai 1786.
L'intrigue de l'opéra est empruntée à la comédie du célèbre dramaturge français P. Beaumarchais (1732-1799) « Journée folle ou Les Noces de Figaro » (1781), qui est la deuxième partie d'une trilogie dramatique (la première partie - "Le Barbier de Séville", 1773 - a servi de base aux opéras du même nom de D. Rossini). La comédie est apparue dans les années précédant immédiatement la Révolution française (elle a été mise en scène pour la première fois à Paris en 1784) et, en raison de ses tendances anti-féodales, elle a provoqué un tollé général. Mozart a été attiré par Les Noces de Figaro non seulement par la vivacité des personnages, la rapidité de l'action et la netteté comique, mais aussi par son orientation socialement critique. En Autriche, la comédie de Beaumarchais fut interdite, mais le librettiste de Mozart, L. da Ponte (1749-1838), obtint l'autorisation de monter l'opéra. Lors du remaniement du livret (écrit en italien), de nombreuses scènes de la comédie ont été raccourcies et les monologues journalistiques du Figaro ont été publiés. Cela était dicté non seulement par les exigences de la censure, mais aussi par les conditions spécifiques du genre lyrique. Néanmoins, l'idée principale de la pièce de Beaumarchais - l'idée dela supériorité morale du roturier Figaro sur l'aristocrate Almaviva - a reçu une incarnation artistique irrésistiblement convaincante dans la musique de l'opéra.
Le héros de l'opéra, le valet de pied Figaro, est un représentant typique du tiers état. Intelligent et entreprenant, moqueur et plein d'esprit, combattant hardiment le noble tout-puissant et triomphant de lui, il est représenté par Mozart avec beaucoup d'amour et de sympathie. L'opéra représente également de manière réaliste les images de Susanna, l'amie tendre et gaie du Figaro, de la comtesse souffrante, du jeune Chérubin, submergé par les premières émotions de l'amour, du comte arrogant et des personnages de bande dessinée traditionnels - Bartolo, Basilio et Marcelina.
Mozart commença à composer de la musique en décembre 1785 et la termina cinq mois plus tard ; la première eut lieu à Vienne le 1er mai 1786 et fut un succès mineur. L'opéra n'a acquis une véritable reconnaissance qu'après sa production à Prague en décembre de la même année.
« Les Noces de Figaro » est un opéra-comique quotidien dans lequel Mozart, le premier dans l'histoire du théâtre musical, a réussi à révéler de manière vivante et complète des personnages individuels vivants en action. Les relations et les conflits de ces personnages ont déterminé de nombreux traits de la dramaturgie musicale des « Noces de Figaro » et ont donné flexibilité et variété à ses formes lyriques. Le rôle des ensembles associés à l'action scénique, qui se développent souvent librement, est particulièrement important.
La rapidité du mouvement et le plaisir enivrant imprègnent l'ouverture de l'opéra, introduisant l'atmosphère joyeuse des événements de la « journée folle ».
Dans le premier acte, ensembles et airs alternent naturellement et naturellement. Les deux duos successifs de Suzanne et Figaro attirent par leur grâce ; le premier est joyeux et serein, tandis que le côté ludique du second contient des notes inquiétantes. L'esprit et le courage de Figaro sont capturés dans la cavatine « Si le maître veut sauter », dont l'ironie est soulignée par le rythme de la danse. L’air tremblant et excité de Cherubino « Je ne peux pas dire, je ne peux pas expliquer » dessine l’image poétique d’une page amoureuse. Le terzetto exprime de manière expressive la colère du comte, l'embarras de Basilio et l'anxiété de Susanna. L'air moqueur « Frisky Boy », conçu sous la forme d'une marche militaire, accompagné du son des trompettes et des timbales, dresse l'image d'un Figaro énergique, capricieux et joyeux.
Le deuxième acte commence par des épisodes lyriques brillants. L'air de la comtesse « Dieu de l'amour » attire par son lyrisme et sa noble retenue de sentiment ; La plasticité et la beauté de la mélodie vocale se conjuguent à la subtilité de l'accompagnement orchestral. L’air de Cherubino « The Heart Excites » est plein de tendresse et de désir d’amour. Le final de l'acte repose sur une libre alternance de scènes d'ensemble ; la tension dramatique monte par vagues. Le duo orageux du comte et de la comtesse est suivi d'un terzetto, commençant par les propos moqueurs de Susanna ; Les scènes suivantes avec Figaro sonnent avec vivacité, éclat, rapidité. L'acte se termine par un grand ensemble dans lequel les voix triomphantes du comte et de ses complices contrastent avec les rôles de Suzanne, de la comtesse et de Figaro.
Au troisième acte, le duo du Comte et de Susanna se démarque, captivant par la véracité et la subtilité des caractéristiques ; sa musique exprime à la fois la ruse d'une charmante servante et la véritable passion et tendresse du comte trompé. Le duo de Susanna et de la Comtesse est conçu dans des couleurs transparentes et pastel ; les voix résonnent doucement, accompagnées du hautbois et du basson.
Le quatrième acte commence par le petit air naïvement gracieux de Barbarina « Dropped, Lost ». L'air lyrique de Susanna « Viens, mon cher ami » est recouvert de la poésie d'une nuit tranquille au clair de lune. La musique du final, véhiculant les sentiments complexes des personnages, semble au début étouffée, mais se remplit progressivement d'une joyeuse jubilation.
M. Druskin
Cet opéra compte parmi les œuvres les plus remarquables de l’histoire du théâtre musical et sa popularité est universelle. Le nombre de productions est énorme. Mozart s'est montré dans cette œuvre comme un innovateur audacieux. Le rôle dramatique des airs et surtout des ensembles, au nombre de 14 dans l'opéra, s'est considérablement élargi. Le don mélodique du compositeur se révèle ici dans tout son éclat ; il suffit de citer les célèbres airs de Figaro (« Se vuol ballage » ), Chérubin (« Non so piu cosa son, cosa faccio », tous deux du 1 jour), la comtesse Almaviva (« Porgi amor » du 2 jour), etc.
Le sort de l'œuvre en Russie a été difficile en raison des restrictions de la censure. Créé par une troupe italienne à Saint-Pétersbourg en 1836. La première production russe sur la scène professionnelle a eu lieu en 1901 (Théâtre Mariinsky). Parmi les productions les plus importantes figurent des représentations à l'Opéra de Vienne (1906, mise en scène Mahler), à Rome (1964, mise en scène Visconti), à Versailles (1973, mise en scène Solti, mise en scène Strehler), etc.
OUVERTURE
Mozart a initialement conçu l'ouverture de cet opéra sous la forme italienne traditionnelle, c'est-à-dire comme un mouvement lent encadré par deux mouvements rapides. Mais ensuite il abandonna la section lente, et même la lente introduction, et présenta à l'auditeur une pièce vivante - un petit chef-d'œuvre précipité, tout aussi harmonieux. comme l'opéra lui-même, et extraordinairement vivant.
ACTE I
L'opéra commence par un duo de Figaro de Suzanne (« Se a caso madama » - « Dès que la comtesse »). Ce sont eux qui comptent se marier, selon le titre de l'opéra. Étant tous deux serviteurs de la maison du comte Almaviva, ils préparent une chambre qu'ils envisagent d'occuper dès leur mariage. Figaro semble apprécier la pièce. Mais Suzanne lui fait remarquer que le Comte lui a montré quelques signes d'attention, et elle craint que leur chambre ne soit située trop près de son appartement. Le défi est lancé, et le spirituel Figaro chante la cavatine « Se vol ballare, Signor Contino » (lit. : « Si tu veux danser, ma petite figure, essayons, mais je jouerai avec toi un air » ; dans la traduction acceptée de l'opéra : « Si le maître veut sauter »).
Un nouveau couple de personnages apparaît : le Dr Bartolo et Marcelina, sa gouvernante. Le Docteur n'aime pas Figaro ; il ne peut pas oublier avec quelle habileté il l'a trompé, en aidant le comte à épouser son ancienne élève Rosina. Marcelina, quant à elle, rêve d'épouser Figaro, bien qu'elle soit en âge de devenir sa mère. Elle lui a prêté de l’argent et a reçu en retour la garantie qu’il l’épouserait s’il ne pouvait pas rembourser. Le dialogue entre eux se termine par l'air du Dr Bartolo (« La vendetta » - « Vengeance »), dans lequel il jure de se venger de Figaro. Mais avant de partir, Marcelina rencontre sa rivale, Suzanne, et elles échangent des piques d'un air aimable.
Lorsque Marcelina, vaincue dans cette querelle verbale, se retire, l'un des personnages d'opéra les plus charmants apparaît devant nous : le jeune page Chérubin, constamment amoureux d'une fille ou d'une autre. Cela provoqua directement des troubles : la veille, le comte l'avait trouvé chez Barbarina, la fille du jardinier, et, bien sûr, l'avait immédiatement expulsé de la maison. Chérubin avoue maintenant son amour à Suzanne et chante son air enjoué « Non so piu cosa son » (« Je ne peux pas dire, je ne peux pas expliquer »). Elle exprime parfaitement l’amour éveillé dans le cœur d’un garçon avec son excitation fébrile et son doux désir.
Mais alors le comte entre et Chérubin doit se cacher derrière une chaise. La politesse du Comte envers Susanna est à son tour interrompue par un coup à la porte de Don Basilio, le professeur de musique, et le Comte se cache également. Basilio est aussi un bavard, et ce que le Comte entend le fait sortir de sa cachette, puisque Basilio dit que Chérubin accorde trop d'attention à la Comtesse. Alors que le Comte raconte avec colère les récentes aventures de Chérubin avec Barbarina, la fille du jardinier, il trouve le jeune coureur de jupons lui-même caché dans un fauteuil. Suit ici un magnifique numéro de concert.
Figaro réapparaît, cette fois avec un groupe de paysans chantant une chanson glorifiant le comte. Le Comte, bien entendu, doit les saluer avec courtoisie, afin que la paix soit rétablie pour un moment. Puis, après le départ des paysans, le Comte donne l'ordre à Chérubin d'aller à l'armée. C'est, espère-t-il, sa chance de se débarrasser du jeune débauché. L'action se termine lorsque Figaro, dans l'air militaire moqueur « Non piu andrai » (« Garçon fringant »), félicite ironiquement Chérubin pour sa carrière militaire.
ACTE II
Dans sa chambre, la comtesse chante avec regret la perte de la faveur du comte, son mari. C'est le merveilleux air « Porgi amor » (« Dieu d'amour »). Elle est suivie d'une courte conversation entre la comtesse, Suzanne et Figaro - ils veulent tous que le comte se comporte beaucoup mieux, c'est-à-dire qu'il laisse Suzanne tranquille et fasse plus attention à sa femme. Suzanne, décidèrent-ils, écrirait une lettre au comte et lui donnerait rendez-vous tard dans la nuit dans le jardin. Mais à la place de la comtesse, c'est le page Chérubin qui devra y apparaître, vêtu d'une robe de femme. A ce moment, la comtesse elle-même apparaîtra dans le jardin. Il y aura une surprise pour le comte ! Chérubin arrive (il n'est pas encore parti pour son régiment) et chante une canzone absolument charmante qu'il a lui-même écrite. Il s'agit de « Voi che sapete » (« Le cœur remue »), une chanson d'amour dans laquelle Suzanne l'accompagne à la guitare.
Suzanne commence à l'habiller avec une robe de femme, mais c'est difficile pour elle de le faire, car le jeune homme impudent essaie toujours d'exprimer son amour à la comtesse.
Soudain, ils entendent la voix du comte qui s'approche, et Chérubin se cache dans la pièce voisine et verrouille la porte. Malheureusement, il trébuche sur quelque chose et il y a du bruit ; le comte l'entend et demande à savoir qui est là dans la chambre. Lorsque la Comtesse lui interdit d'ouvrir la porte (elle est verrouillée après tout), il va chercher des outils pour la casser. Mais Suzanne remplace aussitôt Cherubino, qui saute par la fenêtre. Ainsi, lorsque le Comte et la Comtesse reviennent (le Comte a emmené sa femme avec lui), ils sont stupéfaits de trouver une servante derrière la porte, d'autant plus que la Comtesse a déjà avoué au Comte que Chérubin est là. Un instant plus tard, Figaro semble inviter le comte à la célébration du mariage, mais est momentanément confus par la question du comte sur qui lui a écrit la lettre anonyme. Grâce à son ingéniosité et à ses astuces, il parvient à s'en sortir, mais l'affaire prend une tournure plus compliquée lorsqu'Antonio, le jardinier du comte, arrive et se plaint que quelqu'un a sauté par la fenêtre de la comtesse dans le jardin. Figaro, à l'esprit vif, parvient encore une fois à tout expliquer à l'aide d'histoires complexes, mais le comte a encore quelques soupçons. Enfin - le point culminant de toutes les difficultés ! - Le Dr Bartolo, Don Basilio et Marcelina arrivent. Cette femme déjà d'âge moyen insiste pour que Figaro l'épouse et non Suzanne, mais le comte, de qui tout dépend, déclare qu'il en décidera plus tard. L'action se termine par une grande pièce d'ensemble dans laquelle chacun commente simultanément cette situation très difficile.
ACTE III
Scène 1. Nous voyons maintenant le comte, extrêmement bouleversé par tout ce qui s'est passé. Mais bientôt Suzanne entre et dans un duo sophistiqué (« Crudel ! Perche finora » - « Dis-moi, pourquoi m'as-tu tourmenté si longtemps ») lui assure qu'elle fera tout comme il le souhaite. (Bien sûr, elle n'a pas réellement l'intention de faire cela, mais le comte ne le sait pas encore...) S'ensuit une scène comique de cour. Don Curzio, un avocat local, a décidé que Figaro épouserait Marcelina sur la base de la promesse que Figaro avait faite par écrit au moment où il lui empruntait de l'argent. Figaro, bien sûr, proteste, affirmant qu'il a besoin du consentement de ses parents (inconnus) pour le mariage. Arguant son refus, il évoque une tache de naissance sur sa main droite dès sa naissance. Le procès se termine par un triomphe de la comédie, car cette marque montre clairement qui sont réellement les parents de Figaro. Sa mère s'avère être Marcelina elle-même. Et le père ? —Dr Bartolo. Figaro est leur fils illégitime. Au milieu de la réunion de famille, Suzanna entre (elle a apporté de l'argent - la dette de Figaro envers Marcelina ; l'endroit d'où elle l'a obtenu reste un mystère ; le « grincement des pièces » peut être entendu dans l'orchestre. - A.M.). Suzanne retrouve Figaro, son fiancé, dans les bras de sa rivale présumée. Au début, elle est en colère, mais ensuite, lorsqu'on lui apprend que Marcelina n'est plus sa rivale, mais sa propre future belle-mère, elle rejoint tout le monde dans le charmant sextet qui conclut la scène.
La scène 2 commence par une discussion courte et amusante au cours de laquelle les participants décident que Marcelina et le Dr Bartolo se marieront le même jour que Figaro et Susanna.
Toute l'ambiance de la musique change lorsque la comtesse Almaviva chante son deuxième monologue triste, dans lequel elle regrette à nouveau les jours perdus de son amour. Mais quand sa servante Suzanne entre, elle s'épanouit et commence à dicter une lettre à Suzanne. Cette lettre confirme l'invitation du comte au parc, où Chérubin, déguisé, apparaîtra à la place de Suzanne. Ce « duo de lettres » avec deux voix féminines, qui d'abord se font écho comme un écho, puis se confondent, sonne si doux qu'un compositeur de moins de talent que Mozart l'aurait certainement amené au point d'être complètement écoeurant.
Désormais, tous ceux qui montent sur scène, y compris la chorale, se préparent pour les célébrations du mariage qui auront lieu le soir. Un groupe de jeunes paysannes offre des fleurs à la comtesse, et dans ce groupe se trouve le page Chérubin, déguisé en fille. Le jardinier en colère Antonio l'arrête et lui arrache sa perruque. Maintenant Chérubin va être puni, mais à ce moment la paysanne Barbarina se présente. Elle rappelle au Comte que très souvent, lorsqu'il l'embrassait, il lui promettait de réaliser tous ses désirs, et maintenant elle veut épouser Chérubin. Une danse espagnole solennelle retentit - la seule pièce de tout le "Figaro", conçue dans une saveur espagnole. Au milieu de cela, le Comte reçoit et ouvre la lettre de Suzanne. Figaro, qui ne savait rien de cette partie de l'intrigue, s'en aperçoit et devient méfiant. Mais toute la scène se termine dans la gaieté générale alors que les heureux couples se marient.
ACTE IV
Dans le dernier acte, un très grand nombre d'événements se déroulent, et les numéros musicaux se remplacent rapidement. Tout se passe la nuit, dans le jardin du domaine comtal, et le premier épisode musical que l'on entend est la cavatine de Barbarina sur l'épingle qu'elle a perdue, que le comte a transmise à Suzanne (« L'ho perduta, me meschina » - « Dropped , perdu") . Craignant la colère du comte, elle erre désormais dans le jardin avec une lanterne, à la recherche de l'épingle malheureuse. Figaro révèle son secret et ses soupçons sur son épouse et maître se confirment. Ensuite, le professeur de musique, Don Basilio, fait quelques remarques ironiques à ce sujet au Dr Bartolo, suivies du grand air de Figaro, dans lequel il met en garde tous les hommes contre les intrigues des femmes. Enfin, il y a un autre grand air, « Deh vieni, non tardar » (« Viens, mon cher ami »), dans lequel Suzanne chante avec extase son véritable amour. Figaro entend cela, et un sentiment de jalousie encore plus grand s'empare de lui.
Maintenant, Suzanne et la comtesse ont échangé leurs robes, et toute l'action se déroule rapidement et furieusement. Le jeune page Chérubin commence à déclarer son amour à la Comtesse (pensant d'abord qu'il s'agit de Suzanne). Le Comte, venu ici pour un rendez-vous avec Suzanne, renvoie le jeune homme et commence à déclarer son amour à la Suzanne imaginaire (il courtise bien sûr sa propre femme, mais il ne le sait pas.) Figaro commence à faire de même avec Suzanna (sa propre femme, déguisée en comtesse), à son grand dam. Cependant, il a réellement deviné qui se cachait derrière cette apparence trompeuse et, après avoir ressenti la satisfaction de son indignation (acceptant joyeusement une pluie de gifles), la supporte maintenant avec plaisir.
Et finalement tout devient clair. Figaro, continuant de déclarer son amour à la « comtesse », l'emmène dans le belvédère. Le comte, voyant cela, rassemble ses serviteurs avec colère. Au grand étonnement de tous, apparaissent Chérubin, Barbarina, Marcelina et enfin la Comtesse imaginaire qui, après avoir ôté son masque, se révèle être Suzanne. Une vraie comtesse surgit d'un autre belvédère, où le comte, croyait-il, venait de déclarer son amour à Suzanne. Le Comte apparaît sous sa forme la plus stupide. Des rires joyeux retentissent dans le jardin. Un noble motif se fait entendre : c'est le comte demandant pardon à sa maîtresse, dont il était convaincu de la loyauté. L'opéra se termine sur une réconciliation et une joie générales.
Henry W. Simon (traduit par A. Maikapara)
L'intrigue de l'œuvre tourne autour du personnage principal Figaro, un jeune homme énergique, joyeux et déterminé, employé du comte Almaviva. Mais c'est à ce moment-là que le comte fut déçu par lui, puisque son plus proche allié décida d'épouser la servante de la comtesse, une belle fille nommée Suzanne. Le fait est que le comte veut restituer l’ancienne loi, le droit du maître à sa nuit de noces avec son épouse. Mais la servante est contre ce décret. Figaro est choqué par l'impudence du comte et promet à sa bien-aimée de déjouer le canaille.
Mais non seulement le Comte tente d'empêcher le mariage de Suzanne et Figaro, mais aussi le Docteur Bartolo et la gouvernante Marcelina. Le médecin se souvient bien du cas où Figaro a aidé le comte et celui-ci a épousé la charmante comtesse Rosini, dont Bartolo était amoureux. Autrefois, confronté à des difficultés financières, Figaro empruntait de l'argent à la gouvernante du comte et, en cas de non-paiement, promettait par écrit de l'épouser. Marcelina est amoureuse du jeune homme depuis longtemps et décide désormais de profiter de l'occasion pour poursuivre Figaro en justice pour non-paiement de dettes. Mais Bartolo veut épouser Marcelina, car ils sont liés par un enfant kidnappé par des gitans il y a longtemps.
Le comte aimait follement sa femme, mais commença bientôt à la traiter froidement. Il faisait constamment des avances envers les autres femmes. Néanmoins, la comtesse a toujours été au centre de l'attention masculine. Almaviva était jalouse des autres hommes.
La comtesse est ouvertement courtisée par le jeune page Chérubin. C'est son filleul. Naturellement, le comte n'aime pas ce spectacle et il souhaite renvoyer le garçon chez ses parents.
Chérubin vient vers Suzanne pour épancher son âme, à ce moment Almaviva frappe à la porte. Le jeune homme se cache rapidement derrière une chaise. Le comte offre à la femme de chambre un pot-de-vin pour la première nuit. Mais avant qu'elle ait eu le temps de répondre, le musicien Basil est arrivé. Almaviva se cache derrière une chaise. Le musicien répand des rumeurs selon lesquelles la comtesse sortirait secrètement avec Chérubin. Le comte sort de dessous la chaise en colère et voit le page. Il est désormais déterminé à renvoyer le jeune homme chez lui.
A ce moment, sorti de nulle part, Figaro apparaît avec les subordonnés du comte, ils louent leur maître et lui demandent d'abroger la loi sur le droit du maître à sa première nuit de noces avec son épouse. Almaviva comprit le plan astucieux de Figaro, mais ne put rien faire à ce moment-là. Cherubino est contrarié de ne plus pouvoir voir Rosini. Figaro conseille au jeune homme de faire un faux départ puis de rentrer au château.
Figaro a imaginé une autre performance pour son maître. Le comte apprend que sa femme a un admirateur secret et qu'ils doivent se rencontrer.
Le jeune homme demande à Suzanne de fixer un rendez-vous avec le Comte, mais ce n'est pas elle qui se rendra à ce rendez-vous, mais un page déguisé. Almaviva part à la chasse. La servante et la comtesse profitent du moment et changent les vêtements de Chérubin. Mais de façon inattendue, le comte arrive de la chasse. La page s'échappe par la fenêtre.
Marcelina apprend que Figaro est son fils, kidnappé par des gitans il y a de nombreuses années.
La Comtesse demande à Suzanne de prendre rendez-vous avec le Comte. Seulement à sa place, Rosini elle-même ira à un rendez-vous. Le Figaro n'est pas au courant de ce projet. Il se cache dans les buissons à l'endroit désigné par la Comtesse et y découvre sa bien-aimée dans les vêtements de Rosini. Le Comte aperçoit Figaro et sa femme de loin. Il s'approche et trouve la servante et son ennemi en train de rire. Puis la comtesse s'approche, habillée en servante. Le comte est exposé. Il demande longuement pardon à la comtesse.
La pièce enseigne à son lecteur que la tromperie surgit tôt ou tard. Il convient de rappeler ce dicton : « On ne peut pas construire le bonheur sur le chagrin de quelqu’un d’autre. »
Photo ou dessin de Beaumarchais - Les Noces de Figaro
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L'œuvre commence son récit dès le moment de la préparation du mariage au château du comte Almaviva. Pendant ce temps, tout le monde s'amuse, communique et discute de questions et de problèmes urgents. Le coupable de cette préparation est le meilleur serviteur du château - Figaro, et son épouse, la servante de la comtesse, est la charmante Suzanne.
Cependant, tout n'est pas si joyeux et radieux, puisque le comte Almaviva est très rusé et sournois. Il donne une chambre au jeune couple, ce qui plaît beaucoup à Figaro, mais pas à Suzanne. Elle estime que le comte veut profiter du droit de première nuit, même s'il l'a annulé depuis longtemps. Mais Figaro décide néanmoins de défendre l'honneur de sa bien-aimée et refuse cette offre.
Les amoureux sont également confrontés à plusieurs autres obstacles. Il était une fois Figaro qui emprunta de l'argent à Marcelina et consentit bêtement par écrit à ce que s'il ne remboursait pas la dette, il l'épouserait. Mais, n'ayant jamais restitué l'argent, cette dette lui appartient toujours et Marcelina peut à tout moment en exiger le paiement.
Suzanne est très intriguée par l'atmosphère créée. Son page Chérubin lui fait part de ses sentiments pour la comtesse, la suppliant de lui dire un bon mot. Mais ensuite leur conversation est interrompue par le comte, et Chérubin, voyant le comte, se cache derrière une chaise et est témoin de la conversation.
Le Comte avoue ses sentiments à Suzanne, essayant d'obtenir un rendez-vous avec elle, mais il doit suivre l'exemple de Chérubin, et soudain il surprend l'histoire de Basilio sur l'amour de Chérubin pour la Comtesse. Il devient furieux et s'apprête à le punir lorsque Suzanne lui laisse entendre que Chérubin a été témoin de leur conversation. Le comte cède, autorise le mariage et libère Chérubin à la condition qu'il rejoigne un régiment militaire. Après quoi, Figaro enseigne à Chérubin, de manière ludique, les bases de l'art militaire. Cet épisode termine l’œuvre de Mozart « Les Noces de Figaro »
Tableau ou dessin Mozart - Les Noces de Figaro
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